La capacité à s’émerveiller
Observer le monde avec contemplation et gratitude
C’est quand la dernière fois que tu t’es dis wow. Que t’as pris conscience de la chance que tu as ?
Pas simplement en listant tes gratitudes parce que tu sais que c’est une pratique de dev’ perso qui a fait ses preuves et qui est censée être bonne pour toi.
Mais en prenant conscience dans ton corps, dans tes sensations, dans tes tripes, dans ton esprit. Cette capacité à s’émerveiller, à prendre conscience de notre chance, elle est là à l’intérieur, elle est en nous. Parfois enfouie sous les couches de conditionnement et les petits tracas de la vie quotidienne. Mais en dessous elle est bien présente.
Parce que si tu lis ce post c’est que tu as accès à internet et probablement à un téléphone ou à un ordinateur. Tu fais donc partie des 2/3 de la population mondiale qui a le luxe d’avoir accès à tout ça1. Alors au lieu de scroller et d’amener ton attention sur des choses insignifiantes, choisis avec coeur et sagesse ce avec quoi tu nourris ton attention.
Dans ce monde de sur-stimulations constantes, il est d’autant plus vital de revenir à l’essentiel et de retrouver cette capacité à s’émerveiller. A s’émerveiller devant un paysage, une photographie, une situation, une personne, un animal, une plante.
Comme un enfant. Un enfant qui (re)découvre les choses pour la première fois. Parce qu’en vrai à chaque fois les choses sont différentes. Les mêmes mais différentes. Tout bouge constamment, c’est le principe même de l’impermanence.
“Avez-vous réellement compris, et réalisé la vérité de l’impermanence? L’avez-vous si parfaitement intégrée dans chacune de vos pensées, chacune de vos respirations, chacun de vos mouvements, que votre existence en a été transformée? Posez-vous ces deux questions: est-ce que je me souviens, à chaque instant, que je suis en train de mourir ainsi que toute personne et toute chose, et est-ce que je traite en conséquence tous les être, à tout moment avec compassion? Ma compréhension de la mort et de l’impermanence est-elle devenue si vive et si aiguë que je consacre chaque seconde de mon quotidien à poursuivre l’éveil? Si vous pouvez répondre par l’affirmative à ces deux questions, alors oui, vous avez réellement compris l’impermanence.”
Sogyal Rinpoché – Le livre tibétain de la vie et de la mort.
A chaque fois que je prends la route du lac pour aller à Vevey et que je contemple les vignobles de Lavaux et le Léman je me dis “wow mais qu’est ce que c’est beau” et je le sens dans mon ventre, comme des petits papillons, une vague d’émotions qui vient m’envelopper.
Et chaque fois c’est different, similaire mais différent.
Les lumières, les couleurs, la nature, le ciel, la brune, le soleil, la neige …
Cette sensation j’avais la même quand j’habitais à Goa en Inde et que je voyais les palmiers en arrière plan dans le rétroviseur du scooter avec le soleil couchant. Et je me disais “mais quelle chance, c’est juste splendide”.
C’est juste que parfois je l’oublie alors c’est important de se le rappeler régulièrement pour ne pas oublier.
Et toi c’est quand la dernière fois ou tu as ressenti cet émerveillement?
Avec Amour ♡
Julie
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